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Vallée de la Bruche
Alsace - Massif des Vosges - France
Fermé

Portraits de passionnés

Rencontre avec 4 femmes

Celles qui font « bouillir la marmite » et qui ont le terroir chevillé au corps

Quand on pense à la ferme auberge, on pense bonne popote à la bonne franquette … On oublie souvent que derrière cette image ce qui fait l’essence d’une ferme auberge, c’est d’abord la ferme. Du cliché du cordon bleu aux fourneaux, passons à ces » micro-entrepreneuses » de campagne, ces cheffes de fermes.

Elle a créé son exploitation en 1993 sur le domaine et dans les murs d’une ancienne usine textile transformée initialement en hôtel. Sur 13 ha elle n’élève pas moins de 1500 volailles de plein air : coqs, oies, poules, pintades et canards et tient d’une main de maître une auberge de 75 couverts. Son binôme de choc : son mari. Outre le bien-être de sa « basse-cour », Colette consacre son temps à la transformation des produits de la ferme : en terrines, foies gras, conserves, sirops et autres spécialités maison.

Colette nourrit une véritable une passion pour la cuisine aux plantes qu’elle cueille dès le printemps et qui subliment la saveur de ses plats. A ses talents de cuisinière vous rajouterez une formation accomplie de naturopathe. Pour Colette pas d’heure pour se lever ni se coucher.

C’est la nature qui rythme ses journées.

Chez Colette, chaque plat, chaque plante a une histoire … qu’elle ne manque pas de raconter au détour des tables.
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Colette
Ferme auberge du Charapont à Natzwiller
Elle a repris la ferme et les 40 ha de l’exploitation agricole familiale en 1998. Elle y élève volailles, bovins (Highland & Vosgienne) porcs, agneaux. Son équipe de choc : son fils à qui elle a transmis sa passion et les ficelles du métier et quand son emploi du temps le permet, son compagnon.

Traite et nourriture des bêtes au lever du jour puis transformation des produits de la ferme fromage, crème, beurre et viande. De là elle passe sans transition aux fourneaux de l’auberge, puis rejoint les premiers visiteurs auxquels elle réserve un accueil que l’on sait chaleureux et donne un coup de main en salle aux pour un service aux petits soins … N’oublions pas l’entretien du potager car en ferme auberge c’est vraiment « du champ à l’assiette ». Et alors que la journée touche à sa fin … retour à l’étable pour la traite et la nourriture des bêtes.

Et quand il y a des naissances à l’étable, on se lève aussi la nuit. Sacrées journées !
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Corinne
Ferme auberge du Promont à Ranrupt
Depuis 2005 elle est, avec son mari, aux commandes de l’exploitation de 60 ha qui héberge un cheptel de 60 vaches limousines, une cinquantaine de porcs et l’auberge de 75 couverts situées à l’orée de la forêt … Elle a baigné depuis son plus jeune âge (à 10 ans déjà le nez dans les casseroles) dans la restauration et l’agriculture.

Elle est comme ses consœurs l’incarnation du travail « multitâches » : fermière, bouchère, charcutière, cuisinière, comptable, aubergiste, femme de ménage et … mère au foyer. Sa journée commence à 5h00 avec « la paperasse » et s’achève certains soirs lorsque les derniers convives se lèvent de table.

Et « quand il le faut », les enfants viennent donner un coup de main.
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Isabelle
Ferme auberge du Bambois à Plaine
Elle gère l’exploitation de 60 ha et la ferme auberge depuis 1991. Son cheptel compte 30 bovins de race limousine et quelques cochons. Elle est entourée d’une équipe de choc : son fils, sa belle fille et son mari. Véronique est tombée dans le chaudron de cuisine dès 14 ans et si elle consacre ses journées majoritairement à mijoter ses bons petits plats, elle met aussi la main « à la pâte » ou plutôt à la découpe et à la transformation de la viande et veille à la tenue et au confort irréprochable de ses 5 cinq chambres d’hôtes.

Ses journées commencent « tôt » et se terminent souvent lorsque les derniers hôtes vont de coucher c.-à-d. « à pas d'heure » …
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Véronique
Ferme auberge du Ban de la Roche à Bellefosse

Les fermes auberges